Astuce #2 Se faire respecter, sans être craint !
Les mots déplacés ou les cris sont parfois plus violents qu’un geste ou une bousculade. Ils peuvent bloquer l’émotion d’un individu surtout si le propos est donné en public. Dans cette situation, le joueur ou l’élève se sent humilié. La conséquence immédiate ? Rabaissé devant les autres, son niveau de confiance en lui s’effondre à mesure que sa réserve de colère explose ! La conséquence secondaire ? L’émotion de colère bloque le raisonnement et la qualité de prise de décision en est affectée…
Lorsque le coach ignore cette mécanique émotionnelle et la contagion qu’elle occasionne sur l’équipe toute entière, et sur lui-même, il lui devient très difficile de revenir à un climat de jeu et d’apprentissage serein et de prétendre finir la journée ou le match dans une énergie motivante et performante pour l’écosystème sportif.
Voyons quelques exemples :
- A la place de : “Lève- toi ! ” on dira plutôt ” (le prénom du joueur) Yann , on se relève vite !” cette formule sera plus douce, et plus respectueuse du joueur.
- A la place de : C’est pas grave ! on dira plutôt ” Xavier, ça va ? Si tu as mal ,frotte fort ! ” ou alors en fonction de la situation : “Xavier, si tu as très mal, viens me voir !” Dans cette formule on prend en compte la douleur potentielle du joueur tombé à terre , alors que la première formule l’ignore totalement. En ressentant l’empathie du coach, le joueur se sent pris en compte et en sécurité parce ce que l’adulte envisage sa douleur et lui montre de la compréhension ainsi qu’une option qui invite à trouver une solution.
- A la place de : “Taie-toi, je parle ! on dira plutôt “Ok Xavier, je t’entends et je te laisse la parole dès que j’ai terminé. Ça te va ? Ici la seconde formulation informe le joueur que son envie de s’exprimer est prise en compte tout en lui indiquant que le coach finira de parler avant. Ici le respect du joueur est totalement incarnée et sa confiance en lui pour s’exprimer préservée pour demain.
“Si l’adulte veut obtenir du respect, il doit avant tout l’incarner de facto”.
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